M. Maurice Lombard attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur l'attribution de bourses d'études à des élèves tchèques et slovaques. De 1920 à 1940, puis à nouveau de 1967 à 1973, des élèves tchèques et slovaques ont été accueillis au lycée Carnot de Dijon pour y suivre trois années d'études, de seconde en terminale.
De retour dans leur pays, ils ont beaucoup contribué au maintien des relations culturelles et de l'amitié entre nos deux pays. M. Cestmir Cisar, qui représente aujourd'hui la République de Tchécoslovaquie à Paris, fut lui-même élève à Dijon. A son initiative et à celle du proviseur et du conseil d'administration du lycée Carnot, dix élèves tchèques et slovaques ont été accueillis dans ce lycée, en classe de seconde, à la dernière rentrée.
Le financement de leur séjour est assuré par le conseil régional, le conseil général, la ville de Dijon et l'association des anciens élèves. Mais ces différents partenaires ne pourront pas prendre en charge de nouveaux contingents de boursiers à la rentrée de 1991 et à celle de 1992. Cette politique paraît d'ailleurs logiquement relever d'un accord d'Etat à Etat, comme c'était le cas autrefois.
Le ministre des affaires étrangères, dont le projet de budget indique la volonté de développer l'influence de la culture française dans les pays de l'Est européen, envisage-t-il de renouer avec la tradition rappelée ci-dessus ?