M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux anciens combattants et victimes de guerre sur l'inquiétude régnant dans le monde des anciens combattants et victimes de guerre en ce qui concerne l'avenir de l'Office national, avenir qui, chaque année, se trouve un peu plus menacé, et a fait l'objet d'assurances maintes fois renouvelées depuis trois ans en ce qui concerne son maintien.
Cet office, selon certains, serait considéré comme indésirable, ou n'aurait rien à voir avec les prérogatives ou attributions qui sont celles du membre du Gouvernement chargé de la défense des droits des anciens combattants et victimes de guerre. Il semble qu'il ne saurait être question, 73 ans après la fin de la première guerre, et 47 ans après la fin de la seconde, de commencer à se demander si l'Office national appartient bien au secrétariat d'Etat aux ancien combattants ou non.
C'est une question qui ne devrait même pas se poser, et qui demande une réponse ferme et définitive en ce qui concerne ce maintien.