Baccalauréat français à l'étranger : problème d'académie de rattachement

Question écrite de - Relations culturelles internationales

Question de ,

Diffusée le 10 avril 1991

M. Hubert Durand-Chastel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux relations culturelles internationales sur le fait que les épreuves du baccalauréat des lycées de Quito (Equateur), Bogota (Colombie), Caracas (Venezuela) et Mexico, qui regroupe également les candidats du lycée du Salvador, sont corrigés par l'académie des Antilles-Guyane, géographiquement la plus rapprochée.

Or la date trop précipitée du 12 juin imposée par cette académie comme date limite de la fin de la correction fait que les élèves doivent terminer leurs cours fin mai au plus tard, perdant ainsi jusqu'à un septième du temps imparti normalement à l'enseignement. Il en résulte un préjudice certain pour les élèves, en particulier pour les matières chargées telles que les mathématiques, la physique et autres.

Par ailleurs, les communications aériennes entre cette académie des Caraïbes et les différents centres d'examen sont extrêmement difficiles, avec plusieurs changements d'avion ; il en est de même des services de téléphone et de télécopie très déficients. Il lui demande donc s'il envisage de substituer à l'académie de rattachement des Antilles-Guyane une académie métropolitaine, avec laquelle les relations, bien que plus distantes, seraient infiniment plus rapides et moins onéreuses.

Réponse - Affaires étrangères

Diffusée le 4 novembre 1992

Réponse. - La précocité habituelle des épreuves du baccalauréat dans les établissements de Quito (Equateur), Caracas (Venezuela), Bogotà (Colombie) et Mexico, ainsi que dans celui du Salvador, provient de la nécessité pour les enseignants dépêchés par l'académie des Antilles-Guyane de participer à partir de la mi-juin aux différents jurys de baccalauréat des Antilles.

Afin de permettre aux élèves de ces lycées de terminer leur année scolaire dans les meilleures conditions, et aux cours d'être normalement assurés la première semaine de juin, les établissements concernés se sont engagés dans une coordination plus étroite. Celle-ci vise notamment à réduire le nombre de participants aux jurys venant des Antilles, par un recours accru aux professeurs déjà sur place.

En conséquence, des améliorations significatives devraient se faire sentir lors de la session 93 du baccalauréat, dont le début pourrait être repoussé d'une dizaine de jours. Il ne paraît donc pas nécessairede remettre en cause le rattachement de ces lycées à l'académie des Antilles-Guyanne.

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