M. Hubert Durand-Chastel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux relations culturelles internationales sur le fait que les épreuves du baccalauréat des lycées de Quito (Equateur), Bogota (Colombie), Caracas (Venezuela) et Mexico, qui regroupe également les candidats du lycée du Salvador, sont corrigés par l'académie des Antilles-Guyane, géographiquement la plus rapprochée.
Or la date trop précipitée du 12 juin imposée par cette académie comme date limite de la fin de la correction fait que les élèves doivent terminer leurs cours fin mai au plus tard, perdant ainsi jusqu'à un septième du temps imparti normalement à l'enseignement. Il en résulte un préjudice certain pour les élèves, en particulier pour les matières chargées telles que les mathématiques, la physique et autres.
Par ailleurs, les communications aériennes entre cette académie des Caraïbes et les différents centres d'examen sont extrêmement difficiles, avec plusieurs changements d'avion ; il en est de même des services de téléphone et de télécopie très déficients. Il lui demande donc s'il envisage de substituer à l'académie de rattachement des Antilles-Guyane une académie métropolitaine, avec laquelle les relations, bien que plus distantes, seraient infiniment plus rapides et moins onéreuses.