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Cimetières français en Algérie

Question écrite de - Affaires étrangères

Question de ,

Diffusée le 16 mai 1990

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur la situation des cimetières français en Algérie où l'on constate des profanations de tombes et beaucoup d'abandons. Il lui demande s'il ne conviendrait pas pour le respect des morts des familles françaises de regrouper les 600 cimetières sur des terrains dont nous pourrions mieux assurer l'entretien.

Réponse - Affaires étrangères

Diffusée le 25 juillet 1990

Réponse. - Les pouvoirs publics, représentés à l'étranger par nos consulats, sont très attentifs à l'état des cimetières français dans le monde, et notamment en Algérie, où ils sont particulièrement nombreux. Bien que l'entretien des parties communes relève des seules autorités locales et que celui des tombes revienne aux familles, nos postes peuvent demander un crédit limité pour intervenir, à titre exceptionnel, lorsque la carence des municipalités et l'oubli des proches engendrent des situations contraires au respect élémentaire dû à ces lieux.

Dans l'absolu, l'on ne peut qu'être favorable à une politique de regroupement, mais il faut savoir que l'on estime à 300 000 le nombre de tombes de nos compatriotes enterrés en Algérie dans quelque 600 cimetières, répartis sur tout le territoire et dont presque la moitié ont moins de 100 tombes. Face à un tel nombre et à une telle dispersion, toute politique significative de regroupement entraînerait des frais considérables qu'à l'évidence ni les autorités locales, propriétaires des cimetières, ni les familles, propriétaires des caveaux, ne sont prêtes à assumer et qui dépasseraient de très loin les crédits dont dispose le ministère des affaires étrangères pour les réparations d'urgence dans tous nos cimetières dans le monde.

Ce ministère s'emploie cependant, au cas par cas, à faciliter les regroupements partiels, chaque fois que l'attitude des différentes parties prenantes le permet.

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