M. Jacques Habert attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie sur la situation des coopérants français en fonction en Haïti. Le coût des loyers qu'il faut acquitter en dollars des Etats-Unis est devenu prohibitif. Une famille de trois enfants ne peut trouver à se loger décemment à moins de 2 000 dollars par mois.
Or l'indemnité de logement versée ne se monte, dans ce cas, qu'à 6 500 francs (soit la moitié environ). A titre comparatif, les organismes internationaux paient intégralement les loyers de leurs membres sur la base mensuelle minimale de 3 000 dollars. Par ailleurs, les enfants des coopérants sont scolarisés au Lycée français de Port-au-Prince, leur présence contribue au maintien et au développement de la francophonie ; mais leurs parents se voient imposer des frais de scolarité très élevés.
Pour toutes ces raisons, les coopérants sollicitent un relèvement des indemnités de logement et du coefficient géographique servant au calcul des rémunérations. Ou, mieux ils demandent l'alignement de leurs majorations familiales sur celles versées aux personnels de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger.
Une lettre collective des intéressés a été adressée au département dès le 16 février 1997, suivie, depuis, de plusieurs autres requêtes. Une réponse peut-elle leur être apportée.