M. Robert Navarro attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur l'émotion suscitée par la décision de fixer au 31 janvier au lieu du 28 février la clôture de la chasse au gibier d'eau dans l'Hérault. Pour l'Institut méditerranéen du patrimoine cynégétique et faunistique (IMPCF), et dans le respect de la directive « Oiseaux » ainsi que des réalités biologiques des espèces concernées, une fermeture de la chasse pour plusieurs espèces de gibier d'eau au dernier jour de février serait tout à fait possible et légitime, sans porter préjudice à ces espèces.
Cette indignation est doublée par le fait que l'Hérault est déjà pénalisé quant à la date d'ouverture de la chasse au gibier d'eau : en effet, cette année, la chasse n'a été ouverte que le 21 août contre le 2 août sur la majeure part du territoire. Chasseurs, élus et opinion publique ne comprennent pas le refus des pouvoirs publics d'uvrer pour une solution de compromis sur le sujet de la chasse, pratique populaire, liée à notre civilisation et notre histoire.
Il tient d'ailleurs à rappeler que les chasseurs sont ouverts au dialogue, au compromis, et souhaitent un débat moins passionnel avec un résultat mesuré capable de satisfaire le plus grand nombre des acteurs. Par ailleurs, il s'interroge sur l'intérêt de mesures coercitives comme la limitation du nombre d'appelants par installation ou l'encadrement des battues aux foulques.
Pour lui, ces mesures ne sont pas de nature à apaiser le débat et risquent d'empêcher un dialogue serein. Il lui demande donc ce que compte faire le ministère pour remédier à cette situation et ré-engager le dialogue avec les représentants des chasseurs ?