M. Edouard Le Jeune attire l'attention de Mme le Premier ministre sur le problème des délais dans lesquels il est répondu aux questions écrites posées aux ministres par les parlementaires. Il lui fait remarquer que, à de nombreuses reprises, le Président de la République a demandé aux membres du Gouvernement de respecter les prérogatives du Parlement.
Il lui demande s'il lui paraît concevable que des questions écrites de 1988, 1989 et 1990 n'aient pas encore reçu de réponse à ce jour. Il souhaiterait savoir si l'absence de réponse aux questions écrites doit être interprétée comme le refus d'accepter le contrôle du Parlement sur l'action du Gouvernement, un manque d'intérêt pour le problème soulevé ou une difficulté à maîtriser le fonctionnement du département ministériel dont chaque ministre à la charge.