M. Charles Ginesy appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur la nécessité de développer les formes de service actif de défense pour lesquels les textes ont été adoptés mais ne font l'objet que d'une application " timide ". Il est indéniable qu'un service national actif, faisant appel aux compétences originelles des citoyens français directement concernés, serait des plus porteurs d'autant qu'il pourrait s'effectuer au sein de secteurs d'activités, essentiels pour la sauvegarde de l'environnement, la sécurité matérielle et corporelle ou encore l'action sociale.
Le département des Alpes-maritimes, tout comme son voisin le Var, pourrait se voir doter de postes de guet destinés à la surveillance et à la prévention des incendies de forêt dont le coût économique est sans commune mesure avec celui de la " gestion " des appelés du contingent. Ces personnels pourraient être mis à la disposition des services départementaux d'incendies et de secours (S.D.I.S.), voire même des communes qui en feraient la demande en raison de leur positionnement géographique.
D'autres affectations peuvent être également mises à l'étude telles que la surveillance aux côtés des gardes titulaires des parcs naturels nationaux ou régionaux ou encore les services d'action sociale tant au niveau départemental que communal. Il lui demande donc de clarifier la position du Gouvernement sur ce sujet et de porter à la connaissance des parlementaires les projets qui sont mis à l'étude.