M. Paul Molac attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'accessibilité à l'apprentissage de la langue des signes française (LSF) dans le cadre de l'enseignement scolaire. La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances a reconnu la LSF comme une langue à part entière et permet à tout candidat de la choisir comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle.
Trois arrêtés du 10 septembre 2007 et 12 octobre 2007 ont ainsi ajouté la LSF à la liste des disciplines pouvant faire l'objet d'une épreuve facultative au baccalauréat. Ce sont aujourd'hui près de 1 500 élèves qui choisissent cette option alors qu'ils étaient 188 en 2008, ceci malgré un nombre limité de lycées proposant cette option au baccalauréat.
Devant cet intérêt croissant pour la langue des signes française, il lui demande si les futures réformes de l'enseignement secondaire et supérieur intègreront des mesures visant à favoriser le développement de l'enseignement de la LSF pour les entendants et malentendants.