M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports sur l'épreuve quotidienne que représente pour des milliers d'automobilistes la traversée du pont d'Aquitaine. Ils sont en effet très nombreux - habitants de la rive droite et habitants de la rive gauche de la Garonne - qui, chaque jour, se retrouvent prisonniers des monstrueux embouteillages qui sont devenus une des principales caractéristiques de ce pont.
Outre les nécessaires travaux d'entretien et de réfection du revêtement, les conditions atmosphériques comme la pluie et le brouillard causent non seulement d'interminables embouteillages, des collisions en chaîne, mais aussi et surtout des accidents trop souvent mortels. Désormais saturé, le pont d'Aquitaine constitue un piège dangereux pour des milliers d'automobilistes ; en effet, si les salariés sont pénalisés par des pertes de salaires, des dépenses de carburant, les entreprises souffrent de l'absentéisme et du retard des livraisons.
Véritable point noir et cause d'asphyxie de toute l'agglomération, le pont d'Aquitaine se révèle aujourd'hui insuffisant pour absorber le flux de véhicules se rendant d'une rive à l'autre. Il lui rappelle la décision relative au pont d'Arcins qui reliera les deux rocades en amont de l'agglomération et lui demande s'il ne juge pas opportun d'envisager la construction d'un pont supplémentaire pour faciliter le passage de la Garonne.