Effectifs des étudiants inscrits à l'université de Lille (Nord)

Question écrite de M. Daniel Percheron - Éducation

Question de M. Daniel Percheron,

Diffusée le 21 janvier 1987

M. Daniel Percheron attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les faits suivants : à la rentrée universitaire 1986-1987, 16 146 étudiants étaient inscrits à l'université des sciences, lettres et arts de Lille : un chiffre qui devrait évoluer vers les 17 000 si l'on s'en tient aux estimations formulées par le président de Lille-III.

La progression est de taille : 10 p. 100 pour le moment et probablement 14 p. 100 quand toutes les inscriptions auront été engrangées. Compte tenu du retard de la région Nord - Pas-de-Calais, les effectifs de bacheliers ne peuvent que s'accroître avec la volonté de rattrapage de notre handicap sur l'objectif de 80 p. 100 de bacheliers.

Devant ce problème de sureffectif, il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il envisage pour remédier à cette situation dans le Nord - Pas-de-Calais . - Question transmise à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de larecherche et de l'enseignement supérieur.

Réponse - Recherche et enseignement supérieur

Diffusée le 15 avril 1987

Réponse. -Un effort très important a été réalisé pour l'ensemble de la région Nord - Pas-de-Calais en matière d'enseignement supérieur. Au total, plus de 140 sections de techniciens supérieurs sont implantées dans l'académie qui compte trente-deux classes préparatoires aux grandes écoles, vingt départements d'I.U.T., quatre universités, onze écoles d'ingénieurs.

Le dispositif a été complété récemment par l'implantation de nouvelles sections de techniciens supérieurs. Des enseignements de premier cycle fonctionnent déjà à Calais et Dunkerque et les enseignements technologiques sont développés à Valenciennes, Béthune, Dunkerque et Calais. Cet effort se poursuivra au fur et à mesure de la progression du nombre de bacheliers avec les aménagements nécessaires pour les secteurs déficitaires.

En matière d'accueil d'étudiants, les universités concernées ont bénéficié ces dernières années d'une amélioration significative de leur dotation en personnel, notamment pour lerenforcement du premier cycle. Elles continueront de percevoir l'ensemble des moyens nécessaires pour accueillir la totalité des étudiants régulièrement inscrits.

Une dotation d'heures complémentaires permet enfin à chaque université de faire face à ces charges d'enseignement dans les secteurs où l'encadrement pourrait être ponctuellement déficitaire.

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