M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur l'élaboration des programmes scolaires et sur la double exclusion dont font l'objet le latin et le grec, exclusion lourde de conséquence si ce problème n'était pas revu.
En effet, comme le soulignent de nombreuses personnalités du monde des lettres et de l'enseignement, il est anormal que le Conseil national des programmes admette l'option " seconde langue vivante ", ou " langue régionale ", ou " langue et culture d'origine ", mais ignore le grec et le latin. La décision finale, heureusement, ne semble pas prise, et s'agissant de renforcer les sections littéraires, il est bien évident que l'absence du latin et du grec les affaiblirait, ô combien .
On ne saurait oublier les langues qui donnèrent naissance au français, qui se reflètent dans chacun de ses mots et en éclairent très souvent le sens. Il est donc demandé avec insistance que soit réparée ce qui semble être une omission, et que le latin et le grec retrouvent leur présence et leur valeur, en n'étant pas oubliés dans l'élaboration des programmes scolaires.