M. Paul Souffrin fait observer à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, que le Conseil national des programmes a été saisi, pour avis, des projets de réforme du contenu des enseignements des classes de première et de terminale des lycées. Son avis, rendu le 23 novembre 1990, préconise que les enseignements du latin et du grec, dans ces classes, soient uniquement réservés aux élèves de section littéraire.
Seraient ainsi à l'avenir privés de choisir ces enseignements, les élèves des sections économique et scientifique qui représentent pourtant près de 70 p. 100 des candidats aux épreuves de langues anciennes du baccalauréat. Considérant qu'un tel projet est de nature à porter préjudice à la qualité du service public et que l'enseignement des langues anciennes est un élément important de la formation, de culture générale et scientifique des lycéens, il lui demande de bien vouloir lui préciser s'il a l'intention de maintenir ces options d'enseignement dans les classes de lycées, en sections économique et scientifique.