M. Paul Girod attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur les protestations véhémentes et fondées des professeurs d'histoire et de géographie. En effet, parce qu'ils ont toujours eu pour principal souci la défense du niveau global de l'enseignement, tant pour les filières courtes que pour les filières longues, il leur paraît regrettable, dans ce dernier cas, qu'une spécialisation prématurée conduise à réduire le champ culturel des élèves à l'heure où entreprises et administrations recherchent des cadres cultivés ayant une large ouverture d'esprit et une connaissance solide du monde contemporain.
La dégradation de l'éducation civique, alors que des événements récents montrent que l'insertion des jeunes dans la société n'est pas un luxe, est inquiétante. Ces disciplines fondamentales que sont l'histoire et la géographie pour cette insertion, pour la formation du citoyen et la compréhension du mondecontemporain, devraient être enseignées à tous les jeunes scolarisés dans le secondaire d'une manière générale et non la suppression de 25 p. 100 de ces enseignements. Il lui demande donc sa position sur ces réflexions.