M. Robert Pagès attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les risques qui pèsent sur la continuité de l'enseignement du portugais dans nos écoles. En effet, comme membre du groupe parlementaire d'amitié France-Portugal et maire adjoint d'une ville - Petit-Quevilly - dans laquelle réside une forte communauté portugaise, il est très sensible et attentif à cette question.
Or l'initiation à une langue vivante à l'école, introduite dès 1989 au cours moyen est depuis la rentrée dernière dispensée dès le cours élémentaire. Mais le portugais, qui faisait partie de ces dispositions, ne figure pas sur la liste. Certes il n'a pas été officiellement supprimé. Mais, comme aucun support pédagogique n'a été élaboré et encore moins édité, on ne peut qu'être inquiet pour la suite.
Si personne ne peut choisir le portugais à l'école, qui donc le choisira au collège ? On peut estimer que dans ces conditions le portugais aura à terme totalement disparu de la carte scolaire des langues vivantes. C'est la raison pour laquelle il lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette situation, sachant que la communauté intéressée, enfants et parents, semble très attaché à la pérennité de l'apprentissage de sa langue d'origine.