M. Roger Boileau attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur le problème du financement des maisons de chômeurs et associations. Ces centres accueillent des personnes sans emploi et effectuent un travail original d'entraide et de réinsertion sociale et professionnelle.
Afin d'assurer leur mission, ils perçoivent, depuis quelques années, une dotation sur les fonds pauvreté-précarité. Or, ces fonds viennent d'être brutalement supprimés alors que les grandes organisations caritatives continuent à en bénéficier. L'existence même de ces associations se trouve ainsi compromise.
Au moment même où, dans nos banlieues, de jeunes chômeurs manifestent leur révolte et leur désespoir et où le nombre de chômeurs augmente considérablement, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les dispositions qu'il envisage de prendre pour assurer le fonctionnement de ces associations.