M. Daniel Millaud appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur les préoccupations des fonctionnaires polynésiens du service de l'économie rurale appartenant au corps de l'Etat pour l'administration de la Polynésie française. Alors que les agents techniques d'agriculture et d'élevage C.E.A.P.F. sont considérés, aux termes du décret du 5 janvier 1968 fixant les conditions d'application de la loi du 11 juillet 1966, comme homologues des agents des haras nationaux et que l'article 2 du même décret précise que les personnels C.E.A.P.F. sont soumis aux statuts des corps métropolitains correspondants, les agents concernés sont loin de bénéficier des mêmes avantages que les personnels des haras.
La possibilité de partir à la retraite à cinquante-cinq ans, comme les agents des haras, leur est, en particulier, refusée par l'administration. Il lui demande si cette interprétation restrictive ne lui paraît pas contraire à la lettre et à l'esprit destextes et s'il n'envisage pas, en conséquence, de reconnaître aux intéressés, en matière de retraite, les mêmes droits qu'aux personnels des haras.