Mme Hélène Missoffe rappelle à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, les graves difficultés auxquelles sont confrontés les directeurs d'établissements scolaires et les parents d'élèves du département du Val-d'Oise. De nombreux postes d'enseignants restent vacants, soit parce qu'ils ne sont pas pourvus, soit parce que les instituteurs absents ne sont pas remplacés.
La scolarité des élèves, dont l'effectif est en augmentation constante, est en conséquence sérieusement perturbée. Elle lui demande quelles sont les mesures envisagées pour mettre fin au plus vite à cette situation.
Réponse. - La situation du département du Val-d'Oise a toujours été suivie avec attention, Depuis 1981, 1068 postes dont 193 au titre de la rentrée 1989 lui ont été attribués. Pour la rentrée 1990, l'académie de Versailles bénéficie d'une dotation de 300 emplois d'instituteurs qu'il appartient au recteur de répartir en fonction des priorités définies avec les inspecteurs d'académie.
D'une façon générale, il ne faut pas nier les difficultés réelles liées au remplacement des maîtres dont le besoin croît en proportion des nombreuses classes ouvertes chaque année ; cela conduit à des situations parfois difficiles à gérer dans les périodes où les congés sont très nombreux : les autorités académiques s'efforcent d'ailleurs de porter remède progressivement à ces problèmes en augmentant chaque année le contingent des remplaçants.
Quant aux emplois vacants, ils sont aujourd'hui tous pourvus : après avoir recruté les élèves-instituteurs inscrits sur la liste complémentaire du concours des services d'entrée à l'école normale, l'inspecteur d'académie directeur des services départementaux de l'éducation a pu en effet faire appel à du personnel suppléant.