M. Henri Collette attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur les services de la médecine scolaire. Un service médical public a été institué en 1982 et mis à la disposition de tous les élèves et étudiants, c'est-à-dire le quart de la population française.
Durant les cinq dernières années, les effectifs en médecine exerçant en santé scolaire se sont trouvés diminués de 25 p. 100, la plupart des médecins scolaires partant à la retraite sans être remplacés, très certainement en raison des inégalités de rémunération et de déroulement de carrière des médecins s'y consacrant.
Il est pourtant essentiel que les enfants et les étudiants reçoivent une formation très précise en ce qui concerne les problèmes de santé et que tous soient très régulièrement suivis par les services de santé scolaire. Il lui demande de prendre de toute urgence les dispositions nécessaires afin de créer un corps d'accueil pour les médecins de santé scolaire, d'y intégrer les différentes catégories de médecins scolaires actuellement en fonctions et de procéder à des recrutements complémentaires importants.
Ainsi pouront être assurées les missions de prévention, de protection et d'information qui s'imposent et qui sont indispensables tant pour la santé des enfants et des adolescents scolarisés que pour leur information sur des problèmes graves (drogue, maladies, agressions sexuelles, violence) auxquels ils peuvent se trouver confrontés dès leur plus jeune âge.