M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur le cri d'alarme lancé par les membres des communautés Emmaüs du Grand-Ouest qui constatent que le nombre de jeunes frappant à la porte d'Emmaüs est de plus en plus important. En dix ans, la moyenne d'âge des communautés a baissé de dix ans.
Ils étaient habitués à recevoir des hommes victimes d'un " accident de parcours ". La plupart avaient une formation et avaient vécu avant d'y venir. Il n'était alors pas très difficile de leur donner un nouveau départ. Aujourd'hui, ils reçoivent des jeunes sans formation, coupés de leurs communautés naturelles qui n'ont pas vécu et qui ont été livrés à eux-mêmes pendant de nombreuses années.
Il lui demande, en conséquence, de lui préciser quelles mesures il envisage de prendre afin d'éviter que ces jeunes qui souvent n'ont pas eu de chance dans leur vie au départ ne se sentent pas marginalisés dans notre société et qu'ils puissent bénéficier d'une formation professionnelle adaptée leur permettant de se réaliser.