M. Philippe Adnot attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur l'impossibilité, en l'état actuel de la législation, de soumettre les personnes âgées dont l'état nécessite l'aide effective d'une tierce personne pour les actes essentiels de l'existence et qui sont accueillies de façon permanente ou temporaire dans un établissement privé agréé d'hébergement et d'entretien, à la prise en charge d'aide sociale plutôt que de leur allouer l'allocation compensatrice prévue à l'article 39 de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975.
Il souligne le fait que si l'aide sociale est récupérable par les départements sur les personnes tenues à l'obligation alimentaire à l'égard de l'intéressé, l'allocation compensatrice pour tierce personne ne l'est pas, privant ainsi la collectivité de ressources. Il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement entend instaurer afin de permettre, dans le cas susvisé, de remplacer l'allocation compensatrice par l'aide sociale avec les conséquences pécuniaires positives qui en découlent pour la collectivité débitrice de ces aides.