M. François Marc attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le mode de calcul retenu pour la détermination du montant des fermages des baux en cours. La loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche a réformé l'indexation des fermages.
Cet indice est désormais national. Le décret n° 2010-1126 du 17 septembre 2010 détermine les modalités de calcul du nouvel indice et en particulier celles de ses composantes, le « revenu brut d'entreprise agricole » et le « niveau général des prix ». Il fixe par ailleurs 2009 comme base 100.
Une note ministérielle datée du 15 septembre 2010 indique que « Dans les départements, les fluctuations des revenus étant encore plus fortes, les évolutions des indices des fermages ont été erratiques avec parfois des disparités entre départements identiques liées à la composition des paniers. » Entre les départements du Finistère et des Cotes-d'Armor, une différentiation de classement des terres subsiste, malgré ce mode de calcul rénové.
Comparativement aux Cotes-d'Armor, le Finistère a souffert en 2009 d'une chute de près de 10 euros par hectare. Avec la nouvelle réglementation, cet écart semble être sanctuarisé. Seuls les baux arrivés à échéance ou les nouveaux baux pourront bénéficier d'une actualisation. Du fait de ce nouveau mode de calcul, le cas de baux de longue durée pose donc tout particulièrement problème aux acteurs de terrain.
En général consentis en vu de l'installation d'un jeune agriculteur, les baux en cours semblent donc être les plus pénalisés.
Afin de répondre aux interrogations des acteurs de terrain, il le remercie donc de bien vouloir faire la lumière sur ces irrégularités soulevées dans le département du Finistère.