Mme Monique ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les difficultés d'inscription des enfants des familles binationales de Djibouti dans les écoles françaises de Djibouti. En effet, les services de la mission culturelle conditionnent l'inscription aux écoles françaises des enfants des familles franco-djiboutiennes à une autorisation du ministère djiboutien de l'éducation nationale.
Or ces enfants, qui n'ont qu'un parent de nationalité djiboutienne, n'ont pas, au regard de la loi de ce pays, la nationalité djiboutienne et ne sont donc que français. Leur inscription aux écoles françaises est donc de droit, et il est inacceptable qu'ils soient traités comme des étrangers et que l'avis des autorités djiboutiennes soit sollicité par notre école pour une affaire purement franco-française. Elle lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour remédier à cette situation.