M. Guy Cabanel attire l'attention de M. le ministre de la défense sur le problème que pose à la gendarmerie la prise en compte de l'intégration de l'indemnité de sujétions spéciales de police dans le calcul des pensions de retraite. Elle a été accordée au personnel de la police avec un étalement sur dix ans, aux services pénitentiaires sur quinze ans, dont la durée a été réduite à treize ans.
Les services extérieurs des douanes et les pompiers professionnels ont également obtenu l'intégration de leurs primes de risque et de feu, équivalence de l'ISSP, sur dix ans. Seule la gendarmerie, dont l'étalement de l'ISSP doit s'effectuer sur quinze ans pour prendre fin le 1er janvier 1998, n'a pu obtenir ce qu'elle avait demandé, c'est-à-dire la réduction de la durée à treize ans.
Par ailleurs, les fonctionnaires de police bénéficient de cette prime à partir de cinquante ans, s'ils ont accompli vingt-cinq ans de service, alors que les personnels de la gendarmerie n'en bénéficient qu'au moment de leur retraite à cinquante-cinq ans, qui est la limite d'âge. On estime leur manque à gagner de 65 à 80 000 francs par rapport à leur homologues retraités de la police nationale.
Cette disparité de traitement au détriment de la gendarmerie est légitimement vécue par elle comme une injustice et durement ressentie par ses personnels. Il souhaiterait savoir quelles sont les dispositions envisagées pour ramener cette intégration de l'ISSP de quinze à treize ans.