M. Marcel Vidal appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur le maintien de l'escadron 2/23 de gendarmerie mobile à Lodève. La question de transférer cette unité à Montpellier ayant été plusieurs fois évoquée, il s'étonne d'une telle éventualité compte tenu du rôle essentiel que jouent, en matière de sécurité, les deux pelotons basés dans l'arrière-pays héraultais.
Aussi, il lui demande quelles mesures seront les siennes, quant au maintien des effectifs de gendarmerie mobile à Lodève.
Réponse. - L'installation à Montpellier des deux pelotons de l'escadron 2/23 de gendarmerie mobile actuellement à Lodève a été décidée en 1985 pour mettre fin à l'implantation en résidences distinctes de formations de niveau inférieur à l'escadron. Cette orientation prioritaire, qui vise à pallier les graves inconvénients que présentent les pelotons isolés sur le plan des charges de fonctionnement et des effectifs, devrait être sans incidence notable au plan de la sécurité locale.
En effet, la gendarmerie mobile, dont l'emploi est centralisé à l'échelon national, est essentiellement utilisée à l'occasion de troubles graves à l'ordre public. En l'espèce, la proximité des deux agglomérations garantit des délais d'intervention très raisonnables. La mise en oeuvre de cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un programme immobilier en cours, regroupant la légion de gendarmerie de Languedoc-Roussillon et l'escadron 2/3 de gendarmerie mobile.