M. Jacques Habert appelle l'attention de M. le ministre de la coopération et du développement sur la situation, au regard de leur rémunération, des personnels dûment convoqués en France ou à l'étranger à des épreuves écrites et orales d'examens ou de concours. Il lui signale que certaines missions de coopération prennent prétexte de ce que ces agents, pendant quelques jours, n'ont pas été effectivement présent dans leur pays d'affectation et n'ont donc pu effectuer leur travail habituel pour faire procéder à des retenues sur leur salaire et sur les indemnités d'expatriation et de sujétions spéciales.
Ces pratiques sont contraires au statut général de la fonction publique. Elles introduisent, en effet, une nouvelle disparité entre les personnels se trouvant en France et ceux exerçant à l'étranger, alors que ces derniers sont déjà défavorisés dans plusieurs domaines, comme le remboursement des frais de déplacement (qui n'est pas consenti à ceux qui viennent del'extérieur) où le maintien intégral des rémunérations à l'occasion de stages ou d'exercice des fonctions syndicales.
Il lui demande, en conséquence, de mettre fin à ces discriminations et de prendre par circulaire des dispositions assurant l'égalité de traitement, c'est-à-dire le maintien des salaires et indemnités aux personnels concernés.