M. Jacques Roccaserra attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur les revendications exprimées par les masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs au regard des honoraires et de la nomenclature des actes, aujourd'hui obsolète. Il lui rappelle l'utilité de la kinésithérapie auprès des malades, dans le cadre du dispositif médical français général.
Le métier est exigeant et réclame un engagement physique et moral de la part des praticiens. Les kinésithérapeutes ont attendu une réponse du Gouvernement aux deux questions posées qui concernaient leurs tarifs pour la première, et leur nomenclature pour la seconde. Aucune réponse claire n'est venue, mais bien que vous ayez continué à répondre à mes collègues parlementaires que le Gouvernement en poursuivait l'étude, vous avez par ailleurs fait connaître votre désaccord sur les propositions présentées par les kinésithérapeutes et agréées par les caisses.
En conséquence, il lui demande de préciser quand et comment le blocage tarifaire, qui dure depuis deux ans et demi, va prendre fin et quand et comment la nomenclature des actes, inchangée depuis dix-huit ans, va être corrigée dans le sens d'une adéquation avec la réalité des pathologies et des techniques.