M. Roger Karoutchi appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur l'urgente nécessité pour l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) de se voir doter d'un appareil à imagerie par résonance magnétique (IRM). En effet, cet établissement est le plus important site d'accueil des urgences du secteur (170 000 habitants), premier des Hauts-de-Seine et cinquième de l'Assistance publique.
Il est doté de 470 lits d'hospitalisation, de quinze services cliniques, de 140 consultations externes et réalise 29 000 admissions annuelles. Sa qualité de site d'accueil des urgences (SAU) et l'évolution de l'hôpital entraînent une augmentation constante de son activité. De plus, le scanner installé dans cet établissement est saturé et ne peut répondre aux besoins de la population.
Ainsi, les demandes externes sont refusées et les délais d'attente pour les malades hospitalisés sont de l'ordre de huit à dix jours, ce qui augmente le coût de leur prise en charge. Tous ces éléments démontrent l'urgente mise en place d'une imagerie par résonance magnétique, afin de compléter l'activité du scanner, de répondre dans les meilleurs délais à la demande et de garantir la sécurité des malades et des soins de qualité.
Malgré tous ces arguments, l'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) a émis un avis défavorable à la fourniture d'un tel appareil à l'hôpital Ambroise-Paré. En conséquence, il lui demande quelles sont les raisons qui ont motivé ce refus et quelles actions il entend prendre pour répondre aux légitimes interrogations des personnels soignants de cet établissement.