M. Hervé Gillé attire l'attention de M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur la nécessaire évolution des moyens alloués aux missions locales.
Le réseau des missions locales ne cesse de démontrer sa capacité d'adaptation et la qualité de son travail au travers des crises qui plongent la jeunesse dans la précarité.
La reconnaissance de leur expertise se traduit par une augmentation significative du nombre de parcours contractualisés d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) et de garanties jeunes. En 2021, 80 000 entrées supplémentaires en PACEA en 2021 ont été enregistrées. Le nombre de jeunes accompagnés est ainsi passé de 340 à 420 000. Ces dispositifs sont des leviers efficaces d'insertion sociale et professionnelle.
Face au renforcement de ces dispositifs et à la poursuite des objectifs qui leur sont assignés, il semble indispensable de revoir à la hausse les moyens alloués aux missions locales.
Avant que les jeunes ne soient orientés vers les différents programmes d'accompagnement, chaque mission locale doit les repérer, les accueillir, les mobiliser et procéder à l'instruction des dossiers avant leur inscription. Tout ce travail en amont associé à l'afflux croissant de jeunes dans chaque structure nécessite des moyens humains supplémentaires.
Les missions locales sont mises dans l'incapacité de répondre aux besoins d'accompagnement de centaines de milliers de jeunes et de satisfaire les objectifs du plan investissement compétences (PIC) et du plan pauvreté.
Il lui demande d'attribuer une dotation supplémentaire de crédits pour 2022 afin que ces fonds puissent servir au bon fonctionnement des missions locales et à la réalisation pérenne de leurs objectifs. L'insertion sociale et professionnelle des jeunes est une priorité, en particulier dans le contexte d'inflation actuel.