M. Robert Del Picchia attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le contentieux qui oppose depuis des années les Français ayant régulièrement cotisé, déjà avant l'indépendance, à la caisse des prestations sociales de la République de Djibouti puis, après la réforme de 1997, à l'organisme de protection sociale.
Dans le meilleur des cas, nos ressortissants ne perçoivent qu'une partie de leur pension de retraite de la part de l'OPS, et ce de manière très irrégulière. La solution qui leur est proposée par les autorités françaises est le rachat de leurs cotisations auprès du régime général français. Malgré tous les efforts déployés sur le terrain par les délégués au Conseil supérieur des Français de l'étranger et par le consulat général de France, aucun résultat satisfaisant n'a été obtenu auprès de l'OPS.
Dans son courrier en date du 5 décembre 2000, le ministre des affaires étrangères avait assuré que ces dossiers étaient suivis avec beaucoup d'attention par ses services. Il mettait en avant les difficultés financières de l'OPS pour expliquer les retards et les défauts de paiement. Pendant ce temps, la France continue sa coopération financière et technique avec la République de Djibouti et les ressortissants français concernés, anciens agents contractuels du ministère des TOM ou de la coopération, ou anciens recrutés locaux par exemple, qui étaient obligatoirement affiliés à la CPS puis à l'OPS, ne comprennent pas pourquoi ils sont exclus de cette coopération qui concerne aussi l'OPS.
Il lui demande quelles actions concrètes il compte entreprendre auprès des autorités de Djibouti afin de voir régler rapidement et définitivement ce litige qui place nos compatriotes dans une situation inique et très difficile financièrement.