M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur les inquiétudes exprimées par les archéologues et historiens concernant le patrimoine archéologique au Liban. Avant les hostilités, la France occupait dans les recherches archéologiques et les activités culturelles au Liban une place privilégiée dont bénéficiait la langue française.
En outre, pour les archéologues français, il s'agissait d'un terrain d'études exceptionnel qui facilitait l'accès à d'autres archéologies nationales dans le bassin méditerranéen, telle celle de la Tunisie, en raison du rayonnement de la civilisation phénicienne. Or, il existe à l'heure actuelle au Liban une préoccupation pour la préservation du patrimoine archéologique et monumental exposé au manque d'entretien et aux pillages.
Il lui demande, en conséquence, s'il envisage de prendre des mesures afin que la France participe de façon active à la remise en valeur de ce patrimoine.