M. Paul Souffrin précise à M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration que la réponse parue au Journal officiel du 2 mai 1991 à sa question écrite n° 13579 posée le 31 janvier 1991 concerne l'indemnisation des assurés sociaux atteints d'une affection de longue durée auxquels la règle dite des 360 indemnités journalières n'est pas opposable.
La question posée était relative à l'interruption de l'indemnisation des assurés qui cessent leur activité durant de courtes périodes et se trouvent sans ressources dès que la C.P.A.M. a versé 360 indemnités journalières au cours des trois années de référence. Alors que ces arrêts de travail sont médicalement justifiés, y compris par les services du contrôle médical auprès de la sécurité sociale, et bien que ces assurés aient fait l'effort de reprendre leur travail, ce refus d'attribution d'un revenu de remplacement les pénalise financièrement et ils se trouvent interdits d'accès aux soins, faute de pouvoir faire l'avance des frais.
Ils risquent de plus d'être licenciés, lorsque certains employeurs n'hésitent pas à les considérer en absence illégale du fait que la C.P.A.M. ne les indemnise pas. Des modifications réglementaires apparaissent donc nécessaires pour annuler cette règle des 360 indemnités journalières, ce qui donnerait également satisfaction aux services administratifs et contentieux des caisses de sécurité sociale et aux administrateurs membres des commissions de recours amiable.