M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de la solidarité sur la situation des anciens clercs et membres des congrégations religieuses au regard de leurs droits à une pension de retraite. Il souligne que les modes de rémunération des activités religieuses sont tels que la cotisation à la charge du clerc n'est calculée que sur une fraction minimale de ses ressources.
Ceux qui abandonnent leurs fonctions se trouvent ainsi injustement pénalisés. En conséquence, il lui demande s'il ne compte pas envisager une procédure prenant en compte, sur la base du minimum interprofessionnel, les années passées au service de l'Eglise ; les anciens clercs pourraient ainsi prétendre à des droits décents et ne seraient pas spoliés dans leur pension de retraite, ni par rapport aux salariés, ni par rapport à ceux qui sont restés au service de l'institution.