M. Roger Boileau rappelle à M. le ministre de l'agriculture et de la forêt que le conseil des ministres de l'agriculture de Bruxelles, le 27 avril dernier, a conclu globalement à un gel des prix en ECU qui pourrait, en fonction des ajustements monétaires et de mesures d'accompagnement, se traduire en France par une hausse moyenne des prix agricoles de l'ordre de 2 p 100.
Il lui rappelle que cette décision intervient après deux années de dégradation entraînant une nette détérioration de la situation économique et financière de nombreuses exploitations agricoles en particulier dans certains secteurs comme la production ovine. Il se permet de souligner les conséquences très défavorables de cette évolution qu'une deuxième année de sécheresse risque fortement d'aggraver.
Au moment où les agriculteurs sont confrontés à des contraintes agroclimatiques d'une extrême gravité, il lui demande s'il envisage d'assouplir l'encadrement trop rigide des productions agroprotéagineuses, moins exigeantes en eau.