M. Louis de Catuelan appelle l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur l'inquiétude que suscite chez les partenaires sociaux sa décision de ne pas proroger au-delà du 31 mars 1990 la participation de l'Etat au financement des charges de l'A.S.F. (Association pour la gestion de la structure financière).
Il lui fait valoir que ces charges, qu'il s'agisse des garanties de ressources ou du financement du coût de l'abaissement de l'âge de la retraite dans les régimes complémentaires, sont une conséquence de l'abaissement de l'âge de la retraite décidé par le Gouvernement en 1982, et qu'il est normal que l'Etat continue à en prendre une certaine part.
Il lui demande donc s'il envisage, dans le cadre des négociations susceptibles d'intervenir d'ici au 1er avril 1990, de reconsidérer sa décision.