M. Jacques Chaumont appelle l'attention de Mme le Premier ministre sur les vives inquiétudes exprimées par des organisations de solidarité internationale à propos des restrictions budgétaires qui pourraient affecter les crédits destinés au financement des organisations non gouvernementales. Il s'étonne que le Gouvernement ait déjà procédé, en mars dernier, à la restriction des crédits alloués aux O.N.G. gérés par le ministère des affaires étrangères et par le ministère de la coopération et du développement, alors que leur volume est notoirement marginal dans le budget de l'aide publique au développement.
En effet, parmi les pays membres de l'O.C.D.E., la France demeure l'un des pays qui accorde le moins de soutien aux O.N.G. en proportion de son aide au développement. Il lui demande donc de lui faire connaître les mesures qu'elle envisage de prendre afin de préserver les engagements financiers pris à l'égard des O.N.G. pour 1991.