Mme Jacqueline Fraysse-Cazalis rappelle à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, que les travaux de rénovation de l'école de plein air de Suresnes sont en cours depuis mai 1987 et que les retards accumulés, d'abord pour leur engagement, ensuite dans leur déroulement, n'ont pas été sans conséquences sur la vie quotidienne de cet établissement.
Elle se fait l'écho des vives inquiétudes des parents d'élèves, des enseignants et des personnels quant à la réalisation de la 4e tranche des travaux, dont le financement n'est, à ce jour, pas prévu en totalité. Elle attire son attention sur la nécessité d'assurer les moyens d'un entretien régulier des bâtiments, sans lequel l'acquis de la rénovation ne serait qu'éphémère.
Elle lui demande de prendre les mesures indispensables afin que la rénovation de l'école de plein air de Suresnes soit réalisée en totalité et sans nouveau retard et que l'entretien régulier des bâtiments soitassuré.
Réponse. - Les travaux de rénovation de l'école de plein air de Suresnes, malgré l'importance de l'effort financier consenti pour leur réalisation, soit jusqu'à présent 38 millions de francs, ont connu un certain nombre d'aléas dus aux difficultés techniques imposées par la réhabilitation à l'identique de ce bâtiment inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, dus également aux modifications de programme relativement importantes souhaitées par les utilisateurs eux-mêmes, en particulier pour la troisième tranche.
Cette tranche est en cours de réalisation : une délégation supplémentaire de crédits de 4 millions de francs vient d'être transmise pour visa du contrôleur financier ; elle permettra son achèvement à la fin de cette année. La quatrième tranche de travaux de l'école de plein air de Suresnes, dont le coût est évalué autour de 30 millions de francs, devrait être financée, sous réserve du vote des lois de finances par le Parlement, sur les budgets 1991 et 1992 du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, selon le projet de programmation suivant : 5,5 millions de francs en 1991 pour les études et la réalisation des abords, le solde soit 24,5 millions de francs en 1992.
