M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la répartition et le nombre particulièrement important des heures de cours dans les lycées.
Ainsi, l'on peut constater que le nombre d'heures de cours, sur une semaine, et pour un élève de 1ère STI s'élève à 38 heures.
Il lui fait, en outre remarquer que certaines journées de cours débutent le matin à 8 heures précises, jusqu'à 13 heures et reprennent à 14 heures pour se terminer à 18 h avec, comme l'on peut le constater, une seule pose de 60 mn seulement, pour le déjeuner.
De plus, il lui précise que le lever pour l'élève résidant en zone rurale ne peut s'effectuer au plus tard, que vers 5 h 45 du matin pour un retour le soir, à son domicile, par le bus scolaire à une heure avoisinant les 19 h 30.
Il lui fait donc part des conditions de vie extrêmement « rudes » des lycéens, dans certaines sections des lycées et s'inquiète des conséquences sur leur santé, de tels rythmes scolaires, avec parfois, des journées de cours de l'ordre de 9 heures.
On peut s'interroger également, sur le temps disponible dont ils peuvent disposer, le soir, une fois rentrés chez eux, pour effectuer leurs révisions ou travaux scolaires, et par voie de conséquence, sur la durée de leur temps de récupération la nuit.
Il lui demande donc, s'il considère comme acceptables de telles conditions de travail infligées à des adolescents de 16 à 18 ans pour effectuer leurs études, en comparaison de celles imposées au monde des adultes, au plan professionnel.