M. Marcel Vidal interroge M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire sur les modalités et les critères de répartition des subventions accordées par l'Etat pour la restauration du patrimoine rural non protégé. Il rappelle que cette intervention de l'Etat se justifie par l'absence de corrélation entre l'importance du patrimoine dont certaines petites communes ont la charge (chapelles, pigeonniers, lavoirs...) et la faiblesse des finances de ces communes souvent atteintes par l'exode rural.
Il lui demande s'il ne lui semble pas opportun de prendre des directives pour éviter un éparpillement excessif de ces subventions et remédier ainsi à la situation actuelle, dans laquelle certaines communes - qui bénéficient d'une subvention étatique équivalente à 20 ou 25 p. 100 des travaux à effectuer - ne parviennent pas à réunir les financements complémentaires pour engager ces travaux.