M. Jacques Boyer-Andrivet appelle l'attention de M. le Premier ministre sur le problème de la représentation des chambres des professions libérales au Conseil économique et social et à la commission permanente de concertation des professions libérales. En effet, l'assemblée permanente des professions libérales, qui a accueilli 49 p. 100 des suffrages des professionnels libéraux, face à l'U.N.A.P.L.
(Union nationale des associations des professions libérales), aux S.A.F. (syndicats des avocats de France) et à des candidats indépendants lors des élections à la Caisse d'assurance maladie des professions libérales Province de novembre 1988, ne désigne aucun représentant des professions libérales tant au Conseil économique et social qu'à la commission permanente de concertation, la désignation du représentant des professions libérales étant actuellement confiée à un seul organisme qui bénéficie d'un monopole de représentation : l'U.N.A.P.L.
C'est la raison pour laquelle il lui demande s'il envisage que, désormais, la désignation du représentant des professions libérales au Conseil économique et social, à la commission permanente de concertation et dans tous les organismes économiques et sociaux soit désormais paritaire conformément au voeu exprimé par les professionnels libéraux lors des élections professionnelles.