M. André Diligent attire l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre sur un constat, présenté par de nombreuses associations, à savoir que les victimes civiles de guerre subissent des restrictions dans leurs droits à pension. Or, les lois du 31 décembre 1953 et du 3 avril 1955 leur rend applicable de plein droit le barème le plus avantageux.
Mais ces restrictions sont surtout manifestes pour les veuves de victimes civiles titulaires d'une pension d'invalidité de 60 à 80 p. 100 qui, à la différence des veuves de victimes militaires, ne peuvent prétendre à une pension de réversion. Il lui demande donc s'il peut lui fournir des explications sur cet état de fait.