M. André Diligent appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur la vive inquiétude ressentie par les médecins retraités et les veuves allocataires de la caisse autonome de retraites des médecins français, suite à l'accord intervenu avec la Caisse nationale d'assurances maladie.
En effet, celui-ci institue une enveloppe globale et remet profondément en cause la revalorisation des honoraires ainsi que l'avantage social vieillesse pour lequel ils ont cotisé pendant de nombreuses années, et ceci avant que les six commissions tripartites aient déposé leurs conclusions. La part de leur retraite correspondant au régime avantage social vieillesse ne pourra leur être versée en 1992 que dans la limite de 55 p. 100 des allocations de ce régime.
Cette décision, qui ampute lourdement les retraites, est inacceptable. C'est la raison pour laquelle il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour garantir l'intégrité de leur retraiteaux allocataires de la C.A.R.M.F.