M. François Mathieu rappelle à M. le ministre de la santé et de l'action humanitaire que l'admission à la retraite entraîne pour l'ensemble des travailleurs, tant du secteur privé que du secteur public, une importante diminution de leurs ressources, en raison d'une part de l'existence d'un taux plafonné des pensions de retraite et, d'autre part, de la prolifération de primes et indemnités : primes de rendement, indemnités pour heures supplémentaires, etc., qui s'ajoutent aux traitements ou aux salaires durant leurs activités et qui sont, malheureusement, sans aucune incidence sur les pensions servies lors de leur départ à la retraite, leurs ressources diminuant ainsi dans des proportions de 40 p. 100 pour les agents du secteur public et de 60 à 70 p. 100 pour ceux du secteur privé.
Il lui rappelle en outre que, pour une veuve, une pension de réversion dont le taux maximum est de 52 p. 100 d'une retraite déjà largement amputée par rapport aux salaires ou aux traitements de l'actif est encore très insuffisante. Il lui précise qu'une diminution aussi importante de ressources ne va pas sans créer des situations difficiles et parfois même critiques pour un très grand nombre de veuves.
Il lui demande, en conséquence, s'il envisage prochainement de relever de 52 à 60 p. 100 le taux de la pension de réversion attribuée aux conjoints survivants relevant du régime de sécurité sociale, du régime des assurances sociales agricoles, du régime des professions artisanales, industrielles et commerciales et les pensions d'invalidité ou de vieillesse de veuves ou veufs incombant au régime général et au régime des assurances sociales agricoles.
En outre, il lui demande s'il envisage une amélioration des conditions d'attribution des pensions de réversion.