M. Pierre Schiélé appelle l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la situation des orthophonistes à exercice libéral. En effet, depuis trois ans, la valeur de la lettre-clé n'a pas été relevée : cela signifie une baisse du pouvoir d'achat puisque, dans le même temps, les cotisations et les taxes n'ont cessé d'augmenter.
Afin de garantir la qualité des soins, il est indispensable que soient revalorisés les actes. Il lui rappelle que, à l'issue de longues et difficiles tractations avec les caisses d'assurance maladie, un accord de principe a été accepté et le ministère de la solidarité, de la santé et de la protection sociale a reconnu le caractère raisonnable des revendications des orthophonistes.
Toutefois, le silence du ministère de l'économie et des finances laisse planer un doute quant à l'aboutissement de ces revendications pour l'année 1990. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser l'état d'avancement de ce dossier.