M. Jean-René Lecerf souhaiterait attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie à propos de la situation fiscale des commissaires enquêteurs. Après la réalisation d'une enquête publique, le commissaire enquêteur transmet au tribunal administratif la copie du rapport et des conclusions, accompagnée d'une fiche d'indemnisation détaillant le temps passé en vacations, en transport, les kilomètres effectués avec le véhicule personnel, les débours (affranchissement, téléphone, tickets de stationnement, matériel de bureau, papier, encre pour imprimante, électricité pour ordinateur).
Après vérification, le tribunal administratif calcule le montant des indemnités dues au commissaire enquêteur et en informe le demandeur de l'enquête par la notification d'une ordonnance. L'administration fiscale oblige le commissaire enquêteur à déclarer en revenus non commerciaux non professionnels - régime déclaratif spécial ou micro BNC - le total des sommes perçues en remboursement des frais engagés.
De plus, l'administration fiscale prélève la CSG sur 63 % des revenus. Enfin, il semblerait que les centres d'impôts disposent du pouvoir de décider d'assujettir ou non l'activité du commissaire enquêteur à la taxe professionnelle. Il résulterait de cette situation une inégalité de fait entre les commissaires enquêteurs.
Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quel est le statut précis des commissaires enquêteurs au regard de la taxe professionnelle.