M. Hubert d'Andigné attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la situation statutaire des orthophonistes de la fonction hospitalière. Il rappelle que ces derniers sont désormais formés selon un cursus universitaire organisé sur quatre années, et dispensé dans des centres de formation rattachés aux facultés de médecine.
Ils se voient confier un rôle prépondérant dans la phase du diagnostic pour les troubles de la voix, de la parole, du langage oral et écrit. Un certain nombre d'entre eux est, en outre, chargé d'encadrer des stagiaires, de dispenser des cours ou de participer à des travaux de recherche. La Fédération nationale des orthophonistes demande un statut classé en catégorie " A ", comportant un grade unique en dix échelons répartis sur vingt cinq ans, et une fourchette de salaire allant de 9 à 15 000 francs de salaire brut mensuel.
Elle fait également valoir que, au début de leur exercice dans le cadre des hôpitaux, les orthophonistes bénéficiaient du même statut que les psychologues, et ont été assimilés à la catégorie " A " jusqu'à ce qu'on les rétrogradât, le 29 novembre 1973, au premier niveau de la catégorie " B ". Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser la position du Gouvernement à ce sujet, et les suites qu'il entend donner à ces revendications.