Mme Danièle Pourtaud attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des retraités de l'Imprimerie nationale soumis au régime de retraite des établissements industriels de l'Etat. Lors d'une première question posée le 14 janvier 1999 sur ce sujet, le ministre avait répondu qu'il était en attente du rapport de la commission des retraites de mars 1999 pour définir " ... un ensemble de voies et de réformes applicables aux régimes de retraites obligatoires par répartition ".
Dans le cadre du régime de retraite applicable aux retraités de l'Imprimerie nationale entrés dans l'établissement avant le changement de statut de 1994, l'évolution des pensions de retraite est liée à celle des rémunérations des actifs. Or, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, aucune revalorisation générale n'a été accordée en 1999.
Cette situation concourt à une baisse sensible de leur pouvoir d'achat. De plus, la direction de l'institution a proposé dans son projet d'accord de réduction et d'aménagement du temps de travail le blocage des salaires durant les trois prochaines années afin de compenser, dit-elle, le coût de la réduction du temps de ratvail.
Si cette décision peut s'avérer néfaste à la situation des actifs de la société, elle l'est d'autant plus pour les retraités dont le gel des pensions ne connaît aucune contrepartie. Elle lui demande donc quelles solutions ont été envisagées afin de remédier à cette situation, notamment s'il ne serait pas préférable d'indexer les pensions des retraités de l'Imprimerie nationale sur un indice plus avantageux que l'évolution des rémunérations des actifs.