M. Jacques Chaumont appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, sur le fait que la subvention annuelle allouée à l'université du Maine, par son ministère en 1991, n'est en augmentation que de 3 p. 100, alors que les effectifs étudiants ont progressé à la dernière rentrée universitaire de 11,25 p. 100.
Il s'étonne que le ministère n'ait pas tenu compte des besoins nouveaux résultant de la création de nouveaux diplômes, et des nouvelles constructions. Il appelle l'attention du ministère sur le fait que le conseil d'administration de l'université serait dans l'impossibilité d'assurer la rentrée à l'automne prochain, s'il ne dispose pas de moyens accrus.
Si les enseignants et les étudiants de la région mancelle se félicitent que les crédits de l'enseignement supérieur, hors recherche, aient augmenté de 12,2 p. 100, ils s'étonnent dans ces conditions d'être traités comme une université de seconde zone, placée, de facto, dans l'impossibilité de développer des formations de 3e cycle et les filières technologiques du futur.
Compte tenu de la discrimination ainsi exercée à l'égard de cette université dynamique, il lui demande de bien vouloir dégager, de toute urgence, les crédits nécessaires à un fonctionnement normal et régulier de l'université.