M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux handicapés et accidentés de la vie l'angoisse d'associations aussi efficaces et dévouées que l'Aide à domicile en milieu rural, Handicap Services, l'Association des paralysés de France, l'Association départementale interfédérale pour l'aide familiale devant les graves conséquences qu'aurait, si elle était confirmée, la réduction d'un tiers des crédits d'Etat destinés au financement des services d'auxiliaires de vie qui aurait été décidée le mois dernier.
Cette compression est difficilement croyable. Si elle était confirmée, elle serait dramatique pour les handicapés, obligés faute de soins à leur domicile de quitter celui-ci pour être hospitalisés, mais aussi, lourde de conséquences financières, le placement en établissements de soins ou d'hébergement étant beaucoup plus onéreux pour la collectivité nationale que le maintien des handicapés à domicile.
Compte tenu des impératifs de solidarité nationale vis-à-vis des handicapés et de leurs familles et de l'impératif de gestion efficace et au moindre coût possible de l'aide qui leur est due, il lui demande donc quand la réduction des crédits d'Etat pour le financement des services d'auxiliaire de vie sera rapportée et quelle sera en 1992 la progression de ces crédits par rapport à ceux, enfin rétablis, de 1991.